Aujourd’hui 80% de la venaison consommée en France est importée de l’étranger, une aberration lorsqu’on sait que les chasseurs rencontrent de plus en plus de difficultés à trouver des circuits de commercialisation permettant d’écouler le gibier chassé sur leur propre territoire.


Les enjeux alimentaires sont nombreux (lutte contre le gaspillage, valorisation de biodéchets, d’une ressource naturelle locale, du patrimoine gastronomique, approvisionnement des circuits courts et accès à une alimentation sûre, saine, diversifiée et de qualité).


Dans ce contexte, une étude commanditée par le Parc Naturel Régional des Ardennes (porteur du Projet Alimentaire Territorial) et la Fédération départementale des chasseurs des Ardennes, a été confiée au cabinet Agrex Consulting. Une enquête a été déployée auprès de 170 sociétés de chasse du PNR pour estimer l’offre en gros gibier disponible. Les différents acteurs de la restauration et de la distribution ont également été interrogés, afin de connaitre leurs attentes vis-à-vis d’une filière de gibier locale.


Au regard des résultats, Ardenne Métropole s’est engagée dans la réhabilitation d’une ancienne triperie située à Charleville-Mézières (friche) pour y implanter un atelier de traitement et de découpe de la venaison et ainsi participer à structurer la filière.


Cet atelier a vocation à être approvisionné par une offre locale (gibier chassé par les sociétés de chasse ardennaises). Il desservira la demande locale sous forme de carcasses entières ou de morceaux conditionnés ou transformés, et ce, toute l’année.


C’est dans ce contexte qu’Ardenne Métropole lance un appel à projets afin de trouver un exploitant pour cet atelier de traitement et de découpe de la venaison. Les candidatures sont à adresser jusqu’au 15 janvier 2024 à 17h.


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