Travaux sobriété énergétique
Travaux sobriété énergétique
Le centre aquatique Bernard Albin, situé au Mont Olympe, à Charleville-Mézières, a été inauguré en 2002. Depuis, de nombreuses techniques ont évolué… et les prix de l’énergie ont explosé. Deux bonnes raisons pour lesquelles Ardenne Métropole a décidé de faire bénéficier cet équipement d’une rénovation énergétique complète, dont voici les principales étapes.
Un chiffre à retenir : en offrant la même qualité de service, notamment pour tout ce qui touche aux températures (air et eau), le centre aquatique consomme désormais 40 % de moins qu’avant.
L’isolation, la base
Aviez-vous déjà remarqué que le toit du centre aquatique Bernard Albin, bien que non accessible, est en forme de terrasse, donc plat ? Mais après plus de 20 ans de bons et loyaux services, ce ‘‘toit-terrasse’’ accusait une certaine déficience, surtout du point de vue isolation.
Une partie importante du chantier a donc consisté à reprendre intégralement cette isolation, avec entre autres la mise en place d’une couche d’isolant de 200 mm d’épaisseur. Et à être sur place, les ouvriers ont également changé les panneaux thermiques défectueux se trouvant sur ce toit.
Des billes de verre pour filtrer l’eau
Qui dit bassin dit filtres, ces derniers ayant pour fonction de nettoyer en permanence l’eau dans laquelle vous vous baignez. Les anciens filtres contenaient du sable dans lequel l’eau, lors de son passage, abandonnait ses impuretés.
Après avoir évacué 24 tonnes de sable, ils ont été remplacés par des filtres à bille de verre. Ces derniers ont pour effet de :
> limiter l’encrassement du filtre ;
> rendre le traitement de l’eau plus efficace ;
> diminuer la consommation en eau ;
> réduire l’utilisation des produits de traitement de l’eau.
Cette solution est donc à la fois plus efficace et plus écologique.
Un pompage tout en douceur
Les anciennes pompes du centre aquatique ne connaissaient que deux positions : marche et arrêt. En clair, si elles fonctionnaient, c’était obligatoirement à pleine puissance. Les nouvelles sont à débit variable, ce qui permet donc d’adapter leur fonctionnement (et leur consommation…) aux besoins du moment. Résultat, même si, en raison de la filtration, les pompes doivent tourner 24 heures sur 24, on peut désormais les faire fonctionner au ralenti lorsque le centre aquatique est fermé, notamment la nuit.
Purifier l’eau… mais l’air aussi
La centrale de traitement de l’air constitue un élément essentiel pour un centre aquatique. Elle permet en effet d’assurer aux visiteurs une atmosphère agréable, qu’il s’agisse de la température ambiante, du taux d’humidité ou de la qualité de l’air. Revers de la médaille, ces centrales sont généralement très énergivores… Raison pour laquelle il a été décidé de remplacer l’ancien système de traitement de l’air par un modèle plus moderne, beaucoup plus sobre.
La première opération a donc consisté à déposer les deux centrales existantes, l’une sous les gradins et l’autre située au-dessus de l’espace bien-être.
Ça ne passe pas ? on ouvre un mur
L’une des centrales de traitement de l’air ambiant se trouvant située au-dessus de l’espace bien-être, sa livraison et son installation ont nécessité quelques préparations en raison de la complexité d’accès à ce local technique.
Il a en effet fallu pratiquer une ouverture dans la façade puis installer un échafaudage afin de pouvoir déposer à l’aide d’une grue chaque élément concerné, avant de les positionner manuellement sur leur emplacement définitif.
Tout est question de doigté
L’opération consistant à livrer puis installer la centrale de traitement de l’air située dans un local technique, sous les gradins, était moins impressionnante que celle durant laquelle une autre centrale a trouvé place au-dessus de l’espace bien-être (voir panneau précédent). Mais l’exiguïté du local en question a quand même posé quelques sérieux problèmes compte tenu de la taille des éléments à manœuvrer.
On parle en effet ici de dix structures métalliques de 7,5 m3 chacune, à acheminer à l’aide d’un chariot élévateur dans un espace restreint… Chaud devant !